"Je n'exclus aucune éventualité. Il est tout à fait possible qu'Israël poursuivra le pilonnage des camps de réfugiés palestiniens au Liban car il ne s'en tient à aucun cadre, ne suit aucune règle de guerre et n'écoute même pas la voix de la raison. Aussi est-il capable de commettre n'importe quel crime", a dit M. Zaki aux journalistes à l'issue de sa rencontre avec le ministre libanais des Affaires étrangères et des Emigrés, Fawzi Salloukh.
Le chef de la représentation beyrouthine de l'OLP a raconté avoir discuté avec M. Salloukh de la contribution palestinienne à la future réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères, ainsi que du soutien que le peuple palestinien cherche à accorder au peuple du Liban dans les conditions de l'agression israélienne.
"Tant les Palestiniens que les Libanais considèrent cette guerre comme leur guerre commune. La résistance libanaise mène une grande bataille contre l'expansion israélienne et l'occupation israélienne dans toute la région", a poursuivi le représentant de l'Organisation de libération de la Palestine.
Il y a à l'heure actuelle sur le territoire du Liban douze camps de réfugiés palestiniens qui abritent quelque 400 000 Palestiniens qui s'y étaient installés après la guerre arabo-israélienne de 1948.
La veille, un bâtiment de guerre israélien a pilonné l'un des plus gros camps de réfugiés au Liban à Ain el-Hilwa non loin de Saïda, ville dans le sud du pays. Comme résultat, deux personnes ont été tuées et 15 autres blessées, y compris cinq enfants.