Le HCR exprime une vive inquiétude pour la sécurité des cinq citoyens ouzbeks en question.
"Cette expulsion constitue une violation grossière de la Convention sur les réfugiés, ratifiée par la Kirghizie. En vertu de ce document, pas un seul réfugié ne doit être rapatrié de force", est-il souligné dans la déclaration au nom du Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Antonio Guterres.
Le HCR exhorte le gouvernement ouzbek à laisser les observateurs internationaux contacter les cinq réfugiés extradés, à titre de garantie du respect des droits fondamentaux à leur égard.
Mercredi 9 août, la Kirghizie a extradé vers l'Ouzbékistan cinq Ouzbeks que Tachkent accuse de crimes graves. Quatre d'entre eux avaient déjà le statut de réfugié et le cinquième - celui de demandeur d'asile. Ces Ouzbeks s'était réfugiés en Kirghizie à l'issue des événements d'Andijan en mai 2005.
Les organisations de défense des droits de l'homme de la république ont vigoureusement critiqué la direction de la Kirghizie pour cette extradition.