"Parmi les accords signés dans des formats absolument flous et dépourvus de souplesse je citerai les accord de Sotchi qui demandent un amendement et un renouvellement urgents. Nous allons aborder ce problème lors d'une conversation sérieuse à la prochaine rencontre quadripartie qui aura lieu à Moscou", a-t-il déclaré, cité par l'agence News Georgia.
"Toutes les provocations effectuées ces derniers temps dans les zones de conflit visent en réalité à engager la Géorgie dans des actions militaires sérieuses, et nous ne l'admettrons pas", a souligné M. Antadze.
Les républiques séparatistes d'Abkhazie (nord-ouest), d'Adjarie (sud-ouest) et d'Ossétie du Sud (nord) ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers qui ont opposé Abkhazes et Ossètes à la Géorgie à partir de 1992 n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. Élu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les régions séparatistes.
Le 17 août prochain, Moscou hébergera une réunion de la Commission de contrôle mixte pour le règlement du conflit osséto-géorgien regroupant des représentants de Russie, de Géorgie, de la république russe d'Ossétie du Nord et de la république autoproclamée d'Ossétie du Sud.
Conformément aux accords de Sotchi paraphés par les présidents russe et géorgien, la zone du conflit osséto-géorgien accueille une force de maintien de la paix composée de trois bataillons -un russe, un géorgien et un nord-ossète - qui compte chacun 500 soldats.