Comme le rapporte l'agence "News-Georgia" se référant au Département de la Presse et de l'Information du ministère des Affaires étrangères de la Géorgie, lors de cette rencontre, le chef adjoint de la diplomatie géorgienne a raconté que, dans les gorges de Kodori, des tirs de diverses armes avaient été menés dans la direction du village de Kvabtchara. Selon M. Mandjgaladzé, ces tirs étaient menés du territoire attenant au 107-ème poste de la Force collective de maintien de la paix de la Communauté des Etats indépendants (CEI) et du côté du village de Lata. En outre, a-t-il indiqué, il n'est pas rare que des hélicoptères sans marques d'identification survolent le territoire sous contrôle des autorités centrales de la Géorgie.
Le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères a évalué ce genre d'actions comme une "provocation pure et simple tendant à aggraver encore plus la situation". M. Mandjgaladzé a aussi souligné que tout cela confirmait une fois de plus le fait que la Force collective de maintien de la paix de la CEI n'avait plus de possibilité ou de volonté de remplir, comme il se doit, ses fonctions et s'est prononcé pour la modification du format actuel de l'opération de maintien de la paix et de sa base juridique.
De leur côté, les représentants du Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie ont promis de tenir dans l'immédiat des consultations appropriées sur tous les problèmes soulevés au cours de cette rencontre à Tbilissi et d'informer la partie géorgienne des actions envisagées.