La reprise des négociations sur le règlement abkhazo-géorgien impose le refus de l'usage de la force

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SOUKHOUMI, 7 août - RIA Novosti. Pour que le processus de négociations sur le règlement abkhazo-géorgien reprenne, il faut refuser immédiatement à l'usage de la force, a déclaré lundi devant les journalistes à Soukhoumi le secrétaire d'Etat - vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine.

(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)

"Ma visite à Soukhoumi s'explique avant tout par une sérieuse préoccupation de la Russie face à une nouvelle évolution de la situation autour des gorges de Kodori. Nous avons l'intention de contribuer au retour de la situation dans le cadre du processus de négociations de paix sur le règlement abkhazo-géorgien. Quoi qu'il en soit, il faut pour cela que les parties au conflit refusent immédiatement à l'usage de la force", a notamment souligné le chef adjoint de la diplomatie russe à l'issue de sa rencontre avec le président de l'Abkhazie, Sergueï Bagapch.

Ce dernier a noté, pour sa part, que la visite de Grigori Karassine à Soukhoumi témoignait explicitement de l'intention de Moscou de contribuer au règlement négocié du conflit abkhazo-géorgien. "Nous apprécions énormément les efforts déployés par la Russie pour régler par des moyens politiques le conflit abkhazo-géorgien", a dit Sergueï Bagapch.

Grigori Karassine est arrivé en visite de deux jours en Abkhazie pour rencontrer le président de l'Abkhazie, Sergueï Bagapch; le commandement de la Force collective de maintien de la paix, les représentants de la Mission d'observation des l'Organisation des Nations Unies et le ministre des Affaires étrangères de l'Abkhazie, Sergueï Chamba.

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