"Les interlocuteurs ont reconnu nécessaire l'adoption la plus rapide possible par le Conseil de sécurité de l'ONU de ce projet de résolution", selon la même source. Comme RIA Novosti en a été informée auprès du service de presse du gouvernement fédéral allemand, Angela Merkel et Fouad Siniora ont aussi jugé important "d'obtenir la plus large reconnaissance de ladite résolution par les non membres du CS de l'ONU.
Comme l'a souligné la chancelière allemande, Angela Merkel, ce projet de résolution "offre une chance pour régler définitivement le conflit et ce, non seulement dans une perspective à moyen terme, mais aussi dans une longue perspective, a raconté l'interlocuteur de RIA Novosti. Mme Merkel a qualifié ledit projet de résolution de "démarche importante pour la cessation des hostilités", tout en espérant que le document serait approuvé par la "majorité écrasante des membres du Conseil de sécurité".
Selon la source du gouvernement fédéral, la chancelière allemande a "réaffirmé, somme toute, la disponibilité de l'Allemagne pour participer à des activités civiles en vue de reconstruire le Liban". "Il ne s'agit pas pour le moment d'une participation éventuelle des militaires de la Bundeswehr à une force de maintien de la paix des Nations Unies au Liban", a noté l'interlocuteur de RIA Novosti. Quoi qu'il en soit, il a tenu à rappeler les conditions sous lesquelles, selon Mme Merkel, "on pourrait revenir à cette question: tout dépend du mandat de cette future force onusienne, des tâches qui seront assignées à ce contingent militaire et de la capacité même de l'Allemagne de débloquer des fonds indispensables à une telle participation de ses soldats".
L'interlocuteur de RIA Novosti a reconnu que la déclaration faite lundi par le premier ministre libanais rejetant notamment le projet de résolution franco-américain du Conseil de sécurité de l'ONU avait beaucoup préoccupé le gouvernement fédéral. Aussi, l'Allemagne se propose-t-elle de multiplier désormais ses efforts en vue de précipiter l'adoption de la résolution sur le Proche-Orient, a-t-il dit.
Comme l'a annoncé auparavant le service de presse du ministère allemand des Affaires étrangères, le gouvernement fédéral a déjà débloqué plus de huit millions d'euros à titre "d'assistance immédiate" au Liban.
Par ailleurs, le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères a informé les journalistes du futur voyage au Proche-Orient du chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, sans exclure pour autant que la Syrie puisse être impliquée, elle aussi, dans les efforts diplomatiques tendant au règlement politique négocié de la crise actuelle dans la région.