"Nous nous employons à faire en sorte que le Conseil de sécurité de l'ONU assume sa responsabilité en matière de garantie de la paix et de la sécurité et adopte finalement une résolution qui permette d'arrêter l'effusion de sang et d'amorcer un règlement politique du conflit libano-israélien qui soit acceptable pour toutes les parties au conflit", lit-on en substance dans un communique du Département de l'Information et de la Presse du MID.
Un tel travail se poursuit toujours, et le Conseil de sécurité de l'ONU "est en train d'examiner le projet de résolution appropriée proposé par la France", indique la diplomatie russe.
"Quoi qu'il en soit, il faut agir sans plus tarder un seul instant. Ce travail doit être achevé dans les jours qui viennent", stipule le document.
Selon le communiqué de la diplomatie russe, lors des rencontres de Moscou de M. Hariri, il a été souligné que "le débouché sur le règlement du conflit actuel doit déblayer la voie de la reprise du processus de paix au Proche-Orient sur tous ses volets et ce, conformément aux résolutions 242, 338 et 1515 du Conseil de sécurité de l'ONU et d'autres décisions de la communauté internationale".
Pour sa part, Saad Hariri a informé la partie russe de la situation désastreuse dans laquelle le Liban s'était retrouvé à cause du conflit actuel, de bombardements et de frappes massives auxquels le pays est soumis depuis déjà plus de trois semaines.
Ce disant, le leader de la majorité parlementaire au Liban a exprimé à la Russie une profonde reconnaissance pour son attitude et ses efforts pour le rétablissement de la paix. Par ailleurs, il a espéré que Moscou �uvrait toujours, tous azimuts, à mettre fin aux morts, à la destruction et à l'exode massif de réfugiés du Liban, pour parvenir à un règlement stable.
La visite de travail de Saad Hariri a duré du 3 au 4 août. Pendant son séjour à Moscou, le leader de la majorité parlementaire du Liban a été reçu par le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Igor Ivanov, et le premier vice-ministre des Affaires étrangères, Andreï Denissov. Saad Hariri a eu également des consultations avec le chef adjoint de la diplomatie russe, Alexandre Saltanov.
