"Il y a un danger d'escalade des hostilités et d'internationalisation de ce conflit", a notamment déclaré le chef de la diplomatie italienne.
"On est aujourd'hui en présence d'un nouveau scénario, scénario post-irakien, qui peut bien s'avérer "contagieux". Autrement dit, l'actuelle situation qui est déjà extrêmement préoccupante risque de s'étendre à l'ensemble du monde arabe", a poursuivi Massimo D'Alema.
"J'ai bien l'impression que les Etats-Unis éprouvent certaines difficultés dans l'exercice de ses efforts de médiation", a supposé le ministre des Affaires étrangères de l'Italie.
Auparavant, toujours mercredi, l'ambassadeur d'Israël aux Etats-Unis, Danny Avalon, a exprimé, dans une interview à l'un des medias-Internet israéliens, la certitude que "le gouvernement américain n'a pas l'intention de faire pressions sur l'Etat hébreux. Les Etats-Unis ne se proposent pas d'arrêter les opérations militaires d'Israël au Liban tant que les résultats voulus ne seront pas atteints".
Comme l'a signalé aujourd'hui même le premier ministre israélien, Ehud Olmert, pour parvenir à des "'résultats voulus", c'est-à-dire à l'affaiblissement du mouvement Hezbollah, il faudrait encore une dizaine de jours à Israël.
Interrogé par les journalistes sur l'attitude de l'Italie sur ce point, Massimo D'Alema a dit: "Nous exigeons une cessation immédiate des hostilités, car il est parfaitement évident qu'aucune force internationale ne peut être déployée dans une région en guerre".
Quoi qu'il en soit, le premier ministre israélien estime au contraire que la présence d'une force internationale est nécessaire dans la région pour parvenir à un cessez-le-feu.