Les pays de l'UE n'ont pas réussi à adopter une déclaration sur un cessez-le-feu dans le conflit libano-israélien

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BRUXELLES, 1-er août - RIA Novosti. Les chefs de diplomatie des 25 pays-membres de l'Union européenne (UE) n'ont pas réussi mardi à Bruxelles à adopter au nom de l'UE une déclaration explicite qui exhorte à un cessez-le-feu immédiat dans le conflit libano-israélien, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Comme il a été annoncé auparavant, tous les chefs de diplomatie des pays membres de l'Union européenne, à l'exception de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, sont intervenus en faveur d'une déclaration pour un cessez-le-feu immédiat dans le conflit libano-israélien. Selon des observateurs indépendants, Londres et Berlin s'en tiennent à la position américaine concernant le règlement du conflit libano-israélien. Quoi qu'il en soit, pour que la déclaration soit adoptée, il faut que tous les 25 pays l'acceptent.

Or, Erkki Tuomioja, ministre des Affaires étrangères de la Finlande, pays qui assume à présent la présidence tournante à l'Union européenne, a fait savoir aux journalistes à l'issue de cette rencontre extraordinaire dans la capitale belge: "L'UE intervient pour l'arrêt immédiat des hostilités qui doit être suivi d'un accord politique de cessez-le-feu et ce, compte tenu du programme en sept points proposé par le gouvernement du Liban qui crée une base solide pour un tel accord politique de cessez-le-feu, ainsi que pour le déploiement dans la région d'une force internationale (de dissuasion)".

"Nous nous sommes engagés dans le règlement politique du conflit et dans la participation à une force internationale de maintien de la paix", a indiqué le chef de la diplomatie finlandaise.

Par ailleurs, Erkki Tuomioja a appris que les chefs de diplomatie des 25 pays-membres de l'Union européenne ont accordé à Javier Solana, Secrétaire général du Conseil de l'Union européenne et Haut Représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), un mandat spécial pour qu'il poursuive au nom de cette organisation régionale des négociations sur le règlement de la crise libano-israélien.

Et d'ajouter que Javier Solana sera épaulé dans ses efforts par le pays-président de l'Union européenne, par la Commission européenne (CE) et par tous les Etats-membres de l'UE.

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