"L'Iran souligne la nécessité d'arrêter immédiatement l'agression (israélienne)", a noté le ministre au terme d'une rencontre avec le président libanais Emil Lahoud.
M.Mottaki a reproché au Conseil de sécurité de l'ONU d'être incapable d'arrêter la guerre qui avait fait des centaines de morts au Liban en trois semaines.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU a démontré son inefficacité pendant cette agression", a noté le chef de la diplomatie iranienne. Il a rejeté la responsabilité de la mort des civils au Liban sur les États-Unis. "Les défenseurs de l'entité sioniste (Israël) et ceux qui la soutiennent sont également responsables des crimes contre les femmes et les enfants innocents", a déclaré le ministre iranien.
M.Mottaki est arrivé à Beyrouth au lendemain du bombardement israélien de la ville libanaise de Cana qui avait fait plus de 60 morts dont la plupart des enfants.
"L'objectif de ma visite est de soutenir le gouvernement, le peuple et la résistance libanaise face à l'agression israélienne", a-t-il déclaré.
L'Iran est l'allié et le fournisseur d'armes principal du mouvement shiite libanais Hezbollah.
A la question de savoir si Téhéran soutiendrait l'exigence internationale de désarmer le Hezbollah en vertu de la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU, M.Mottaki a indiqué que l'Iran soutiendrait "tout ce qui serait appuyé à l'unanimité par toutes les parties libanaises".
Pendant sa visite, M.Mottaki a également rencontré le ministre libanais des Affaires étrangères Faouzi Salloukh et le chef de la diplomatie française Philippe Douste-Blazy, en visite au Liban.
