Selon Michèle Alliot-Marie, il est nécessaire de signer un accord de cessation du conflit et ce, avec la participation de la communauté internationale afin que la guerre soit épargnée à la population du Liban. Mais pour qu'un tel accord soit signé, l'ingérence d'une force internationale de maintien de la paix est parfaitement indispensable, a estimé la ministre française.
Mme Alliot-Marie a fait savoir qu'au cours de son entretien avec le président du Tadjikistan, Emomali Rakhmonov, leurs vues sur la situation au Proche-Orient avaient coïncidé. Nous en avons le même avis, a-t-elle dit. L'entretien a aussi porté sur la situation en Afghanistan, a fait remarquer Michèle Alliot-Marie.
Et d'ajouter que la situation en Afghanistan s'est, somme toute, améliorée, bien que l'état de choses dans le sud et l'est du pays où les talibans accusent un certain regain d'activité reste toujours préoccupant.
Par ailleurs, la ministre française et le président tadjik ont passé en revue les questions relatives à la coopération militaire et technico-militaire entre le Tadjikistan et la France, ainsi que les problèmes de la sécurité régionale.
La ministre française de la Défense et des Anciens combattants est arrivée en visite de travail à Douchanbé samedi soir dernier pour repartir tout de suite pour Kaboul où elle s'est rencontrée avec le commandement du contingent militaire français faisant partie de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) en Afghanistan. Dimanche 30 juillet, Michèle Alliot-Marie est revenue à Douchanbé. Dans l'après-midi du 31 juillet, la ministre a repris l'avion pour Paris.
Un contingent limité de l'Armée de l'Air française est déployé à l'aéroport de Douchanbé depuis décembre 2001. Il y a là à l'heure actuelle six avions, dont deux chasseurs "Mirage" et quatre cargos, ainsi que 400 militaires qui effectuent le soutien logistique des militaires français en Afghanistan.
