Vol à l'Ermitage : la protection du patrimoine national rencontre des problèmes

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MOSCOU, 31 juillet - RIA Novosti. La disparition de pièces de joaillerie des collections de l'Ermitage témoigne des problèmes que rencontre la protection du patrimoine national, a estimé Boris Boïarskov, directeur de Rosokhrankoultoura, Agence fédérale chargée de veiller à la protection des monuments culturels du pays.

"Ce vol à l'Ermitage n'est malheureusement pas le premier cas de ce genre. Des pièces qui font partie de notre patrimoine disparaissent régulièrement de nos musées et de nos archives. Cela est un témoignage des problèmes que rencontre la protection du patrimoine national russe", a indiqué M. Boïarskov à RIA Novosti lundi.

Le contrôle de l'intangibilité des fonds de musée est "une mission d'importance s'inscrivant dans l'effort quotidien de Rosokhrankoultoura", a-t-il souligné.

Le conseiller du directeur de Rosokhrankoultoura, Evgueni Streltchik, a indiqué à RIA Novosti que "la vérification de l'état du recensement et de la préservation de la collection", à mener au Musée de l'Ermitage par une commission spéciale de Rosokhrankoultoura, commencerait le 2 août.

Selon le site officiel du musée, la disparition de 221 pièces a été découverte lors de la vérification intérieure régulière.

"Il s'agit de pièces historiques de l'art de la joaillerie russe, d'émaux dans la plupart des cas, a-t-il été indiqué.

La vérification de l'intangibilité des collections est menée au Musée de l'Ermitage de manière ininterrompue, conformément à un calendrier approuvé par le ministère de la Culture. Les résultats de cette vérification sont régulièrement présentés à l'approbation de l'Agence fédérale pour la Culture et le Cinéma.

Au début de la vérification, la conservatrice de la majeure partie des émaux disparus est morte subitement sur son lieu de travail.

"La disparition a été découverte par d'autres conservateurs qui ont poursuivi la vérification. Les instances supérieures ont été informées de l'indicent. Une enquête est en cours", peut-on lire dans le communiqué.

L'implication d'employés du musée dans la disparition de pièces ne fait pas de doute, a-t-on encore souligné au service de presse du musée.

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