"Bientôt les directeurs des chantiers navals, et pas seulement eux, fuiront coûte que coûte les contrats d'exportation", a déclaré le ministre.
Cela s'explique, d'une part, par l'appréciation du rouble et, de l'autre, par la chute du dollar. Dans cette situation, les contrats d'exportation deviennent de moins en moins alléchants pour les producteurs nationaux, contrairement aux commandes du ministère de la Défense.
Actuellement, a annoncé le ministre, la part des contrats étrangers est nettement inférieure à celle des contrats du ministère de la Défense. La commande militaire publique dépasse déjà notablement la totalité des contrats d'exportation.
Les chantiers navals russes qui, outre des commandes chinoises et indiennes, n'ont pas d'autres contrats étrangers, remplissent des commandes de la Marine de guerre russe, a-t-il expliqué, avant d'exprimer l'espoir que l'adoption du programme fédéral de réforme de l'industrie de défense permettrait d'améliorer notablement la situation des entreprises.
Il s'est ensuite attardé sur les chantiers navals Iantar, soulignant leurs avantages notables par rapport aux autres entreprises russes de ce secteur.
"Par exemple, le port de Kaliningrad ne gèle jamais, d'où la facilité d'organiser les essais de navires. Et en plus, c'est une zone économique spéciale, permettant d'acheter des pièces importées sans verser la TVA", a noté le ministre russe de la Défense.
Les chantiers navals Iantar de Kaliningrad font partie des entreprises stratégiques et ne seront en aucune manière reconvertis, a encore indiqué M. Ivanov.
