Pékin demande à Israël de coopérer avec l'ONU dans l'enquête sur la mort d'observateurs au Liban sud

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PEKIN, 28 juillet - RIA Novosti. La Chine exige d'Israël qu'il coopère avec l'ONU dans l'enquête sur la mort de quatre observateurs militaires des Nations Unies dans le sud du Liban, lit-on dans une déclaration du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Liu Jianchao.

"La République populaire de Chine (RPC) a déjà plus d'une fois condamné le bombardement par Israël du poste d'observation de l'ONU au Liban qui a coûté la vie aux observateurs", a notamment déclaré Liu Jianchao, commentant vendredi matin à la radio pékinoise la déclaration du président du Conseil de sécurité de l'ONU.

"Nous exigeons de la partie israélienne qu'elle coopère avec l'ONU conformément à la résolution du Conseil de sécurité et effectue une enquête approfondie sur l'incident avec publication des résultats", a ajouté le porte-parole de la diplomatie chinoise.

"La Chine exhorte toutes les parties impliquées dans le conflit à cesser immédiatement le feu, à ouvrir un corridor pour l'acheminement des aides humanitaires et à revenir au plus vite au règlement politique négocié", a poursuivi le diplomate.

La RPC a pris la décision d'accorder au Liban une assistance humanitaire d'urgence, a-t-il ajouté.

Selon la déclaration du président du CS de l'ONU, le Conseil de sécurité est choqué et attristé par le bombardement du poste d'observation de l'ONU par l'aviation militaire israélienne le 25 juillet dernier. Israël et toutes les autres parties, impliquées dans le conflit au Liban, doivent respecter à la lettre leurs engagements dans le cadre du droit humanitaire international en matière de protection du personnel de l'Organisation des Nations Unies.

A signaler que cette déclaration n'a été adoptée que trois jours après le pilonnage du poste d'observation de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) par l'armée israélienne.

Sur la requête des Etats-Unis, on a retiré du document le passage proposé par la Chine qui condamnait notamment "toutes les attaques préméditées contre le personnel de l'ONU".

Comme l'a regretté le délégué permanent de la République populaire de Chine à l'ONU, Wang Guangya, le projet de déclaration initial a été "dilué" lors de son examen au Conseil de sécurité. Le document concerté, c'est le "minimum de ce que le CS pouvait faire dans les circonstances actuelles", selon Wang Guangya.

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