Contrôle du gouvernement sur l'ensemble du territoire libanais - condition sine qua non de la sécurité

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Les participants à la conférence sur le règlement au Proche-Orient déclarent que la condition sine qua non de la sécurité stable au Liban, ce sera la capacité de son gouvernement de contrôler l'ensemble du territoire du pays.
ROME, 26 juillet - RIA Novosti. Les participants à la conférence sur le règlement au Proche-Orient déclarent que la condition sine qua non de la sécurité stable au Liban, ce sera la capacité de son gouvernement de contrôler l'ensemble du territoire du pays.

Une telle thèse est notamment renfermée dans une déclaration conjointe, adoptée par les participants à cette rencontre de Rome à l'issue de ses travaux et rendu publique par le ministre italien des Affaires étrangères, Massimo D'Alema.

La conférence de Rome a réaffirmé que l'essentielle condition de la sécurité stable au Liban, c'est la capacité de son gouvernement d'exercer un contrôle total sur l'ensemble du territoire du pays, lit-on dans le document.

La déclaration commence par la constatation que les participants à la rencontre d'aujourd'hui expriment une profonde préoccupation de la communauté internationale face à la situation au Liban et aux violences qui font rage au Proche-Orient. Ils déclarent leur intention de conjuguer les efforts pour accorder au Liban une assistance humanitaire urgente et substantielle et d'examiner des mesures concrètes à adopter qui permettent au Liban indépendant et démocratique d'exercer le contrôle complet sur l'ensemble de son territoire national.

Comme l'affirme le document, les participants à la rencontre qui a associé des représentants de l'Italie, des Etats-Unis, de l'Organisation des Nations Unies, du Canada, de Chypre, de l'Egypte, de la France, de l'Allemagne, de la Grèce, de la Jordanie, de la Fédération de Russie, de l'Arabie Saoudite, de l'Espagne, de la Turquie, de la Grande-Bretagne, de l'Union européenne (UE) et de la Banque mondiale (BM) se proposent de déployer tous leurs efforts pour aider le gouvernement libanais à lever ces défis politiques, économiques et sécuritaires auquel il se trouve confronté de nos jours.

Les participants à la conférence de Rome disent leur ferme intention d'essayer d'obtenir au plus vite un cessez-le-feu et la fin des violences actuelles dans la région. Ce cessez-le-feu doit être stable et durable, est-il indiqué dans la déclaration.

Les représentants des Etats réunis aujourd'hui à Rome ont tout particulièrement insisté sur la nécessité de respecter à la lettre les résolutions 425, 1559 et 1680 du Conseil de sécurité de l'ONU, les Accords de Taïf et les Accords d'armistice israélo-arabes de 1949. Ces documents prévoient notamment le déploiement de l'armée libanaise régulière à travers tout le territoire du pays et le désarment de toutes les milices, note la déclaration.

Il est aussi nécessaire que le déploiement d'une force internationale sous mandat de l'ONU soit autorisé dans les plus brefs délais afin que ce contingent puisse épauler les forces armées libanaises dans la garantie de la sécurité dans le pays, lit-on dans la déclaration de Rome.

Les participants à la conférence ont promis leur soutien au redressement et à la reconstruction du Liban. Ils ont été unanimes à estimer nécessaire de convoquer une conférence internationale de donateurs consacrée au redressement économique du Liban et surtout de sa partie Sud.

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