"Cette cargaison sera distribuée d'après un schéma connu : au ministère de la Santé et de la Protection sociale de la république, il y a une commission à laquelle parviennent les demandes d'aide, principalement de la part des maternités, des orphelinats, des familles mal loties et des familles des défenseurs morts de la Transnistrie", a expliqué le Cosaque.
Six wagons ferroviaires ont acheminé à Tiraspol près de 400 tonnes de frets: des gruaux, de la farine, du sucre, des pâtes, de l'huile et d'autres denrées, a-t-il précisé, ajoutant que l'arrivée de 11 autres wagons est attendue.
La cargaison humanitaire qui sera distribuée en Transnistrie a été collectée par les Cosaques du Kouban, du Terek, du territoire administratif de Stavropol, dans le sud de la Russie, ainsi que par les habitants des républiques du Nord-Caucase russe : Adyghée, Daghestan, Ossétie du Nord, Karatchaïévo-Tcherkessie et Tchétchénie.
En mars 2006, une délégation des Cosaques du Kouban (Krasnodar, Sud), s'est rendue en Transnistrie et c'est alors qu'est née l'idée d'apporter une aide humanitaire à la république autoproclamée, a ajouté Vladimir Riabinski.
Peuplée essentiellement de Russophones (Russes, Ukrainiens, Moldaves), la république de Transnistrie située sur la rive gauche du Dniestr (Nistru en moldave, d'où son nom) a proclamé son indépendance face à la Moldavie en 1992, après une guerre d'indépendance au lendemain de la dislocation de l'URSS en 1991. Depuis, Tiraspol rejette toutes les propositions de vaste autonomie de Chisinau et refuse de reconnaître la souveraineté moldave sur son territoire. En mars 2006, la Transnistrie a fait l'objet d'un blocus douanier organisé par la Moldavie et soutenue par l'Ukraine.