(L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)
"Je ne pense pas que ce soit une décision réelle, car ce n'est pas pour la première fois que le parlement de la Géorgie adopte une telle résolution", a notamment déclaré lundi dans une interview à la chaîne de télévision russe "Vesti" Edouard Chevardnadzé, tout en rappelant que pas une seule résolution du genre n'a été mise en application par le passé.
Selon Edouard Chevardnadzé, la Géorgie doit trouver un langage commun avec la Russie sans quoi, estime-t-il, il sera tout bonnement impossible de régler les conflits actuels.
"Je pense que sans la Russie, il serait très difficile, voire impossible, de le faire. Il faut trouver à tout prix un langage commun", a estimé l'ex-président de la Géorgie, tout en soulignant que c'était d'ailleurs tout à fait possible.
"N'importe quelle tension dans les relations entre la Russie et la Géorgie est contraire aux intérêts de nos deux pays", a souligné Edouard Chevardnadzé.
Ce disant, il a évoqué l'incident avec l'interdiction d'importer en Fédération de Russie les vins géorgiens à cause de la découverte dans ces vins de pesticides interdits en Russie.
"Si nous ne voulons pas perdre à jamais le marché russe, nous devons garantir à la Russie que nous n'allons lui livrer que des vins et des produits de qualité", a averti Edouard Chevardnadzé.
Parlant des relations russo-géorgiennes, l'homme politique a dit être profondément indigné par les propos tenus par certains politiques en Russie et tout particulièrement en Géorgie qui sont, selon Edouard Chevardnadzé, offensants pour les deux pays. "Il faut l'exclure le plus catégoriquement. Bien plus, il faut punir pour cela et même licencier. Nous devons rétablir les bonnes relations entre nos deux pays. Telle est ma position, et nous devons nous y aspirer", a conclu l'ex-président géorgien.