"La situation dans la région est bel et bien catastrophique, et je déplore profondément les victimes parmi les civils en Israël et au Liban", a notamment déclaré le chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, à l'issue de leurs négociations.
"Des efforts diplomatiques inédits sont actuellement déployés pour pouvoir déclarer dans les jours qui viennent un cessez-le-feu des deux côtés", a dit le premier ministre du Royaume-Uni.
"Par la suite, il nous faudra élaborer des mécanismes qui permettent d'établir une stabilité durable dans la région et prévenir toute réédition de la violence et de la destruction dans cette partie du monde", a indiqué M.Blair. Selon ce dernier, il est aussi nécessaire de résorber les problèmes profonds se trouvant à l'origine même du conflit arabo-israélien.
"La démocratie déjà fragile au Liban est aujourd'hui menacée", a reconnu le premier ministre de la Grande-Bretagne.
A cause des problèmes avec la traduction simultanée, les journalistes suivant cette conférence de presse à la télévision n'ont pas pu entendre toutes les réponses du premier ministre de l'Irak. On sait bien cependant qu'avant le début des négociations, Nouri Al-Maliki a laissé clairement entendre ne pas être d'accord avec la prise de position des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne refusant toujours condamner inconditionnellement les actions d'Israël.
Dès que la traduction simultanée a repris, les journalistes ont entendu Nouri Al-Maliki exhorter les deux parties au conflit à cesser immédiatement le feu et à ne pas pilonner ni bombarder les ouvrages civils.
