"Le ministère ne projette pas d'introduire des matériels de guerre lourds sur le territoire de la Géorgie. La Russie respecte rigoureusement les accords de Dagomys de 1994, en vertu desquels elle a un quota de 500 hommes pour la zone du conflit osséto-géorgien", a souligné le militaire.
Selon lui, la phase active des exercices "Limite du Caucase", sur le territoire des républiques d'Ossétie du Nord et d'Ingouchie, du territoire de Stavropol et de la région de Volgograd, touche à sa fin.
Le chef du service de presse du ministère russe de la Défense a annoncé que la Russie est toutefois prête, au besoin, à apporter à tout instant son aide au contingent de paix stationné en Ossétie du Sud et en Abkhazie.
Pourtant, "cela ne signifie pas que la Russie projette d'introduire des unités armées sur le territoire géorgien", a-t-il indiqué.
"Des déclarations de ce genre (sur la possibilité d'introduire des matériels de guerre en Géorgie) ne sont rien d'autre qu'une tentative pour aggraver la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien", a noté le militaire.
La veille, le ministre russe de la Défense Sergueï Ivanov a annoncé que "certains épisodes des exercices antiterroristes se déroulent non loin de la frontière avec l'un des pays du Caucase".
"Voilà pourquoi nous coordonnons nos actions" avec les gardes-frontières, a noté le ministre.
En début de journée lundi, le ministre géorgien des Affaires étrangères par intérim, Guela Bejouachvili, a estimé que la Russie n'accepterait pas d'introduire des unités armées sur le territoire géorgien.
"Nous avons été informés que des exercices ont lieu sur le territoire de la Russie, à proximité de la frontière géorgienne. Ces exercices sont bien une affaire intérieure (de la Russie), a déclaré le ministre géorgien.
