"En Russie, de nombreuses régions ont besoin de main-d'oeuvre étrangère et là, notre intérêt est mutuel", a indiqué M. Jirinovski, notant que dans ce cas le problème du chômage en Kirghizie serait réglé.
Le vice-président de la Douma a aussi promis de contribuer au niveau législatif à redonner au flux de migrants kirghiz en Russie un "caractère prioritaire" par rapport aux autres travailleurs étrangers. "De mauvaises lois limitaient l'arrivée de travailleurs honnêtes, mais elles n'étaient pas un obstacle pour les bandits et les escrocs", a-t-il regretté.
M. Jirinovski a exprimé son mécontentement face au fait que le montant des transferts de Russie en Géorgie est de 2 milliards de dollars alors que les transferts vers la Kirghizie se montent à 700 millions de dollars par an dans le meilleur cas. C'est "l'inverse qui doit se produire", à en juger d'après l'état des relations que la Russie entretient avec la Géorgie et la Kirghizie, selon M. Jirinovski.
Le vice-président de la Douma est convaincu que la Kirghizie est dès à présent en mesure de coopérer étroitement et fructueusement avec la Russie, surtout dans le domaine du tourisme. Par exemple, la zone attenante au lac Issyk-Koul pourrait accueillir les touristes venant de Russie et d'autres pays de la CEI, selon lui.
"Pour cela, toutes les conditions sont réunies. D'abord, la Kirghizie est une zone de sécurité, puis, c'est un pays où la langue russe est répandue, voilà pourquoi les touristes russophones ne devraient rencontrer aucun problème", a estimé l'homme politique russe.
M. Jirinovski projette au cours de son voyage de quatre jours en Kirghizie de se rendre au bord du lac Issyk-Koul.