"J'ai retenu cinq domaines de coopération - politique des migrations, transports, éducation, lutte contre les problèmes d'actualité et questions humanitaires", a noté le président kazakh et président en exercice de la Communauté Noursoultan Nazarbaïev devant les journalistes.
Les sept autres leaders de la CEI réunis à Moscou y ont ajouté la coopération sur la scène internationale et la création d'un espace commun de défense.
"Nous avons convenu d'étudier cette question et de prendre une décision concrète au prochain sommet de la CEI programmé à Minsk pour novembre", a-t-il ajouté.
"La CEI a permis à tous les États membres d'évoluer paisiblement, de renforcer leur indépendance, de délimiter leurs frontières et de trouver leur voie de développement économique et politique", à son avis. Mais il est déjà temps de "donner un nouveau souffle" à CEI.
Selon les experts, seuls 10% des documents conjoints signés depuis la création de la CEI en 1991 sont respectés. Les États membres ne sont pas satisfaits par le fonctionnement de cette organisation.
"Il faut prendre les décisions qui conviennent à tout le monde. Il ne faut pas qu'il y ait des pays qui ne signent pas les documents communs et ne les respectent pas". "Il faut prendre des décisions par consensus et les rendre obligatoires pour tous", a estimé le président kazakh.
Les pays membres de la Communauté ont besoin de l'intégration. "La Russie doit être le pivot et le moteur de cette intégration", a-t-il indiqué avant de citer en exemple le Brésil, les États-Unis, le Japon et la Chine qui jouaient un tel ce rôle respectivement en Amérique du Sud et du Nord et en Asie.