"Ces partis - les Travaillistes, Géorgie en avant !, sans parler du parti d'Igor Guiorgadze "Justice" - sont dirigés de Russie. Ils sont même prêts à vendre leur âme au diable pour arriver au pouvoir", a dit lors d'une conférence de presse mercredi le vice-président du comité du parlement géorgien pour les questions juridiques, Guorgui Bokeria.
Pourtant, à son avis, "ces forces n'arriveront jamais au pouvoir".
M. Bokeria a invité les partis d'opposition à "se réveiller à temps" et à travailler ensemble avec la majorité au pouvoir "au nom du règlement des problèmes les plus importants qui se posent à notre pays".
Le mécontentement de la majorité parlementaire avait été provoqué par le refus de l'opposition de prendre part, le 18 juillet, à la discussion autour du projet d'arrêté sur les contingents de paix russes dans les zones des conflits (en Abkhazie et en Ossétie du Sud). De l'avis de l'opposition, ce document n'a pas de force juridique et, de ce fait, ne sera jamais mis en oeuvre.