Le président du Comité pour la sécurité, la défense et les opérations de maintien de la paix du Conseil Suprême (parlement) de la Transnistrie, a fait une telle déclaration, commentant l'intention déclarée de la Géorgie de faire partir les soldats de la paix russes des zones de conflit.
"Nous enverrons nos soldats de la paix dans ces régions à conflit", a dit le député, en rappelant qu'à la mi-juin dernier, les trois républiques autoproclamées (L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sur le territoire de la Géorgie et la Transnistrie sur le territoire de la Moldavie - NDLR.) avaient signé un accord de création d'une force collective de maintien de la paix.
Dans le même temps, le président du comité parlementaire s'est dit persuadé que la Russie ne laisserait pas l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sans protection (sans son contingent de paix - NDLR).
Selon Oleg Goudymo, le remplacement des soldats de la paix russes en Abkhazie et Ossétie du Sud par des unités de police internationale, remplacement sur lequel Tbilissi insiste tant, "aurait les mêmes conséquences que les opérations en Irak ou en Afghanistan".
"La Géorgie et la Moldavie s'emploient à démonter les accords de paix du début des années 1990. C'est une tendance très dangereuse qui peut faire dégénérer les conflits actuels en confrontation armée", a estimé le parlementaire transnistrien.
