"Dans un contexte marqué par l'accroissement de la production nationale (de viande), nous constatons une hausse effrénée des importations. Par exemple, depuis le début de l'année, celles de viande ont progressé de 40%, par rapport à la même période de l'année dernière", a indiqué le ministre s'entretenant avec les journalistes.
Le ministère du Développement économique et d'autres administrations doivent agir sans plus tarder, a estimé le ministre russe de l'Agriculture. "Il faut déclarer que notre pays a une politique commerciale. Il faut une concertation entre les producteurs et les transformateurs de matières premières", a souligné M. Gordeev.
Ces derniers temps, a-t-il ajouté, les prix d'achat de laitages n'augmentent pas mais la hausse des prix de détail continue. Il convient d'éclaircir les causes de cet état de choses et connaître ceux des fournisseurs qui profitent de leur monopole sur le marché alimentaire russe, a ajouté le ministre.
A la question des journalistes de savoir à quel point sera rigoureux le contrôle de la dépense des ressources dans le cadre du projet national de développement de l'Agro-alimentaire, M. Gordeev a dit : "Les contrôles mis en place sont assez serrés".
Si des cas d'escroquerie sont constatés, ils doivent entraîner la responsabilité pénale, "et tout cela doit être fait en public", afin de prévenir tout détournement", a-t-il encore estimé.