"Les résultats de ce Sommet sont positifs pour ses participants, mais aussi pour beaucoup plus de pays dans le monde", a souligné le politologue.
Et d'ajouter que l'on reproche souvent aux participants aux Sommets du G8 qu'ils se concentrent plutôt sur des problèmes particuliers des seuls pays du G8.
"Et ce n'est sans doute pas par hasard que le G8 avait une réputation stable d'une sorte de "réunion de chats gras" qui ne se préoccupent généralement que de leurs propres problèmes", a précisé Viatcheslav Nikonov. Et la présidence de la Russie au G8 s'est justement caractérisée par le fait que les problèmes d'actualité aussi pour d'autres pays ont été mis au premier plan, est l'avis de l'expert.
"Ainsi, les problèmes de la sécurité énergétique n'ont pas été examinés cette fois, comme d'habitude, c'est-à-dire du point de vue de la sécurité des consommateurs, mais aussi du point de vue des producteurs", a fait remarquer le président de la fondation "Politika".
"Or, on peut dire la même chose des problèmes de l'enseignement", a-t-il poursuivi.
Quant à un revirement éventuel de l'opinion mondiale en faveur de la Russie, Viatcheslav Nikonov a estimé que la Russie n'en avait pas somme toute besoin. Qui plus est, a dit le politologue, un seul événement (Sommet du G8), aussi important qu'il soit, n'y suffit sans doute pas.
"Un seul événement ne peut pas modifier du jour au lendemain l'attitude envers la Russie. Quoi qu'il en soit, cette attitude est plutôt positive dans le monde", a conclu l'expert, se référant aux résultats de sondages d'opinion à l'étranger.
