"Si la situation leur dicte cette nécessité et si cette idée est appuyée par eux, si, aussi, la situation (au Proche-Orient) ne perd rien de sa gravité, nous ne projetons pas d'éluder un débat sur ce thème", a expliqué M. Prikhodko aux journalistes à Strelna, la banlieue saint-pétersbourgeoise où un sommet des Huit pays les plus industrialisés du monde commence samedi. C'est ainsi qu'il a répondu à la question de savoir si les leaders du G8 s'apprêtaient à adopter une déclaration conjointe spéciale face à la récente aggravation de la situation au Liban.
Il importe à la Russie de ne pas admettre une nouvelle aggravation de la situation au Proche-Orient, a-t-il indiqué.
"Il nous importe maintenant (�) de faire en sorte que des préoccupations réelles des parties en présence, d'Etats voisins, de l'Union européenne, de la Russie et des Etats-Unis prennent forme d'une décision qui créera les conditions pour l'arrêt de l'effusion de sang" (dans cette région), a encore noté M. Prikhodko.