"C'est avec une grande inquiétude que la Transnistrie apprend les événements qui se déroulent dans la zone de sécurité (du conflit osséto-géorgien). Les incessantes provocations géorgiennes contre l'opération de paix risquent de provoquer dans un proche avenir une escalade du conflit", souligne la déclaration.
Le ministère transnistrien des Affaires étrangères se dit aussi gravement préoccupé par "les signes de préparation d'une invasion de l'Ossétie du Sud", et estime que le manque de pondération des leaders géorgiens menace gravement le processus de paix".
"La Transnistrie est prête à accorder à l'Ossétie du Sud toute l'aide nécessaire prévue par les accords entre nos deux Etats", souligne la déclaration du MAE de Tiraspol qui voit dans "les menaces non dissimulées qui émanent de Tbilissi un défi à toutes les républiques non reconnues".
Territoire peuplé essentiellement de russophones sur la rive gauche du Dniestr, la république autoproclamée de Transnistrie rejette depuis la guerre d'indépendance de 1992 toutes les propositions moldaves visant à rétablir la souveraineté de Chisinau.
L'Ossétie du Sud a proclamé son indépendance par rapport à la Géorgie en 1992, au lendemain de la fin de l'URSS. Elle rejette depuis toutes les propositions d'octroi d'une vaste autonomie formulées par Tbilissi, et revendique l'intégration avec l'Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe. Sa population a massivement acquis la citoyenneté russe.