"Je ne sais pas pourquoi les médias font circuler ces bruits, mais j'en suis flattée, a-t-elle indiqué, interrogée sur les rumeurs autour de sa candidature potentielle à la tête de l'ONU. Si on me fait cette proposition, je serai heureuse de l'accepter. Mais je suis présidente de la Lettonie, et je fais mon travail".
"Depuis les soixante ans qu'existent les Nations unies, il serait logique d'offrir ce poste éminent à une représentante du sexe faible, moitié importante de l'humanité qui fait même un peu plus de la moitié", a plaisanté la présidente lettonne, dont le deuxième mandat expire en 2007.
Plus tôt, le premier ministre britannique Tony Blair a démenti les rumeurs sur sa propre candidature au poste de secrétaire général de l'ONU, tout en vantant les mérites personnelles de Vaira Vike-Freiberga.
"Je voudrais tout particulièrement exprimer mon admiration pour le travail que vous faites pour votre pays. Tous ceux qui vous ont vue aux forums internationaux connaissent l'acharnement avec lequel vous défendez la tolérance et la démocratie dans le monde entier", soulignait Tony Blair.