"Il n'y a pas de double jeu. Il n'y a jamais eu d'agenda secret au cours de nos négociations avec le Hamas, et il n'y en aura pas", a-t-il souligné dans un entretien à la chaîne d'information en continu Vesti.
M. Marguelov a rappelé qu'en sa qualité de rapporteur de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) sur le Proche-Orient, il rencontrait régulièrement des responsables du Hamas depuis quatre ans.
"C'est une force politique réelle, et c'est pourquoi nous avons eu le courage d'être le premier pays, au sein du Quatuor des médiateurs internationaux, à entamer un dialogue direct avec le Hamas. Ce que nous avons dit au Hamas à Moscou ne diffère pas de ce que nous lui avons dit pendant l'inspection des observateurs de l'APCE avant les législatives", a-t-il assuré.
Selon M. Marguelov, la position de Moscou consiste en ce que le Hamas doit reconnaître l'Etat d'Israël, s'engager dans la voie du dialogue politique et renoncer à la violence comme moyen de parvenir à des objectifs politiques.
"Nous soutenons le président palestinien, nous appuyons ce qu'il a fait et continue de faire, et notre position est identique à celle des Etats-Unis, de l'Union européenne et de l'ONU", a insisté le parlementaire.