Affaire Zidane: Materazzi dans le collimateur de la FIFA

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La Fédération internationale de football (FIFA) va ouvrir une enquête disciplinaire à l'encontre du défenseur italien Marco Materazzi, à l'origine du conflit qui a valu à Zinedine Zidane une expulsion lors de la finale de la Coupe du monde en Allemagne, annonce un communiqué publié jeudi par la fédération à Zurich.
ROME, 13 juillet - RIA Novosti. La Fédération internationale de football (FIFA) va ouvrir une enquête disciplinaire à l'encontre du défenseur italien Marco Materazzi, à l'origine du conflit qui a valu à Zinedine Zidane une expulsion lors de la finale de la Coupe du monde en Allemagne, annonce un communiqué publié jeudi par la fédération à Zurich.

La FIFA avait déjà ouvert une enquête similaire à l'encontre du capitaine des Bleus, expulsé lors des prolongations de France-Italie pour avoir asséné un coup de tête sur la poitrine du défenseur italien. Privés de leur capitaine, les Français s'étaient ensuite inclinés 5-3 aux tirs au but, laissant échapper le titre de champion du monde de football.

Après l'intervention de Zizou mercredi soir en direct sur la chaîne française Canal+, lors de laquelle il a expliqué les causes de son geste, et les propos de Materazzi dans un journal italien, par lesquels il a presque reconnu le bon droit du Français, la Fédération internationale de football a décidé de tirer cette affaire au clair. Les deux joueurs sont appelés à se présenter devant la commission disciplinaire à Zurich le 20 juillet prochain.

Sur Canal+, Zidane a affirmé que les insultes de Materazzi avaient porté sur sa mère et sa soeur. "Il a eu des mots très durs et il les répète plusieurs fois. Vous les écoutez une fois, vous essayez de partir. C'est ce que je fais parce que je m'en vais en fait. Vous écoutez deux fois et puis la troisième...", a-t-il dit en commentant les images.

Le ballon d'or 1998 a ajouté qu'il était prêt à répondre de ses actes devant la commission disciplinaire de la FIFA, mais que Materazzi lui aussi devait être puni. "Ce que j'ai envie de dire, c'est que l'on parle toujours de la réaction. Forcément, elle est punissable et elle doit être punie. Mais s'il n'y a pas provocation, il ne peut pas y avoir une réaction. Il faut sanctionner le vrai coupable, et le coupable, c'est celui qui provoque".

Materazzi, quant à lui, n'a pas nié avoir insulté la soeur de son adversaire. Répondant notamment aux accusations de racisme portées contre lui, il a indiqué: "Je n'ai rien dit en rapport avec la religion, la politique ou le racisme. Je nie également toute insulte à l'encontre de sa mère. Tous ceux qui me connaissent savent bien que je ne peux pas jusqu'à présent parler de ma mère sans en avoir les larmes aux yeux. Je l'ai perdue alors que j'avais quinze ans, et cette blessure ne s'est jamais refermée. Je n'ai de ma vie jamais insulté personne en m'attaquant à sa mère".

"Il reste donc la soeur?", a alors risqué le correspondant du journal italien, ce à quoi le footballeur a répondu: "Effectivement, si on procède par élimination".

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