"Je n'exclus pas cette variante car la situation dans la zone du conflit est loin d'être normale", a-t-il indiqué à RIA Novosti.
Le commandement des forces de paix prend toutes les mesures adéquates pour empêcher ces provocations, a-t-il indiqué.
De son côté, le premier vice-premier ministre sud-ossète et co-président de la Commission mixte de contrôle pour l'Ossétie du Sud dans ce conflit, Boris Tchotchiev, a annoncé à RIA Novosti par téléphone de Tskhinvali que l'Ossétie du Sud dispose d'informations sur d'éventuelles provocations géorgiennes.
"Nous disposons d'informations selon lesquelles les Géorgiens préparent des provocations pendant le sommet du G8", mais l'Ossétie du Sud ignore où et quand ces provocations auront lieu, a-t-il précisé.
La république non reconnue est prête à riposter, a ajouté son premier vice-premier ministre, rappelant que les structures de force nationales servaient en régime renforcé.
"Ce régime restera en vigueur jusqu'au 17 juillet, date où s'achèvera le sommet du G8 et débutera une réunion de la Commission mixte de contrôle à Tbilissi", a noté M. Tchotchiev.
Un inconnu a téléphoné au Service fédéral de sécurité russe le 12 juillet pour annoncer que les autorités géorgiennes préparent une provocation d'envergure contre le contingent de paix russe dans la zone du conflit osséto-géorgien.
Tbilissi a élaboré un plan "consistant à tuer 15 à 20 personnes d'origine géorgienne résidant en Ossétie du Sud et à rejeter la responsabilité de ce crime sur deux soldats de la paix qui seront également tués", a indiqué l'interlocuteur du FBS.