"Nous avons une approche très sérieuse du format du G8 et nous estimons que les problèmes du développement global seront réglés dans le cadre de ce format. La Géorgie accroîtra le nombre de ses amis et, dans cet ordre d'idées, nous voudrions voir la Russie au nombre de nos alliés", a indiqué M. Bejouachvili dans une interview à RIA Novosti.
Le ministre a affirmé que la Russie ne souhaite apparemment pas compter la Géorgie parmi ses alliés. "Aujourd'hui, la Russie appartient plutôt à la catégorie des pays qui doutent de la nécessité d'être notre allié", a estimé M. Bejouachvili.
Quant au désir de la Géorgie de voir la Russie parmi ses partenaires stratégiques, le ministre a déclaré : "Il n'est pas question de partenariat stratégique (entre nos deux pays) pour l'instant".
Dans le cadre du G8, M. Bejouachvili a cité les Etats-Unis comme partenaire stratégique de Tbilissi, précisant que la Géorgie "édifiera ses rapports avec les autres membres des Huit, notamment la France, la Grande-Bretagne et, surtout, avec l'Allemagne".
A la question de savoir quels membres du G8 pouvaient être considérés comme des alliés des Géorgiens et quels autres ne le pouvaient pas, M. Bejouachvili a répondu : "Sur la question des conflits, nous avons beaucoup d'alliés : d'une manière ou d'une autre, tous les pays du G8 se heurtent à des conflits, y compris la Russie".
La Géorgie, a encore ajouté le ministre, est intéressé à promouvoir ses rapports avec le Japon. "Nous ouvrons bientôt notre ambassade au Japon et en 2008 nous projetons d'ouvrir notre mission au Canada", a encore annoncé le chef de la diplomatie géorgienne.