Les négociations entre Guerman Gref, ministre russe du Développement économique et du Commerce, et Mme Susan Schwab, représentante des Etats-Unis pour le commerce extérieur, commencent mercredi soir pour se poursuivre jeudi, a-t-on précisé au ministère de Guerman Gref.
Cette rencontre a été précédée par des négociations entre experts des deux pays sur les divergences qui subsistent, notamment dans le domaine de l'accès des services financiers au marché russe et des subventions agricoles.
Les Etats-Unis sont le dernier partenaire avec lequel la Russie n'a pas encore achevé ses négociations bilatérales sur l'adhésion à l'OMC. Dans le courant de la semaine, les représentants russes et américains n'ont pas exclu qu'un accord bilatéral puisse être signé avant le Sommet du G8 qui entame ses travaux à Saint-Pétersbourg le 15 juillet prochain.
"J'espère que nous réussirons à achever avec succès les négociations avec les Américains avant le début du Sommet (du G8)", a déclaré mardi dernier devant les journalistes à Moscou le vice-premier ministre russe, Alexandre Joukov.
"A l'heure actuelle, je ne veux pas commenter le déroulement des négociations. Elles sont en cours, et j'espère qu'elles aboutiront", a-t-il dit.
Guerman Gref n'a pas souhaité, lui non plus, commenter le déroulement des négociations. "Nous coopérons très étroitement avec nos partenaires américains afin d'achever ces négociations. Il est cependant difficile de dire si elles se termineront avant ou après le Sommet. Nous tâcherons de les achever avant la rencontre. Tout dépendra de la volonté réciproque des deux parties", a souligné lundi Guerman Gref.
Pour sa part, Stephen Hadley, conseiller du président américain pour la sécurité nationale, a déclaré mardi dernier que les Etats-Unis essayaient de conclure un accord sur l'OMC avec la Russie avant l'arrivée de George W. Bush à Saint-Pétersbourg pour participer au Sommet du G8. Or, le conseiller de George W. Bush n'est pas certain que les Etats-Unis et la Russie puissent s'entendre au cours des quelques jours qui restent. "Nous pensons que c'est possible, mais cela impliquera davantage d'efforts et une avancée ultérieure de la part de la Russie", a indiqué Stephen Hadley.
"Nous allons essayer. Je ne peux pas prédire l'issue, mais il serait bon de réussir", a résumé le représentant haut placé de l'administration américaine.
