"Chisinau n'entend pas reconnaître les résultats de ce référendum", a-t-il indiqué, commentant les projets des autorités de cette région essentiellement russophone qui refuse depuis la guerre d'indépendance de 1992, au lendemain de la disparition de l'URSS, de reconnaître la souveraineté moldave sur son territoire.
"Nous regrettons cette décision des autorités de Tiraspol (Tiraspol, capitale de la Transnistrie, ndlr). - Elle tend à déstabiliser la situation et fait obstacle aux négociations normales", a noté le ministre moldave.
Le président moldave, Vladimir Voronin, a annoncé, lors d'une conférence de presse mardi, que "l'OSCE et d'autres organisations internationales ont déjà fait savoir que personne ne veut reconnaître les résultats de ce référendum ni même y assister".
Selon M. Voronin, "ce référendum aura les mêmes conséquences que tous les autres référendums dans cette région. Il n'y a aucune comparaison avec le Monténégro ou le Kosovo".