"La Russie n'a fait pression sur aucun pays de l'Union européenne, et elle ne le fera pas. Dans le même temps, nous rappelons régulièrement à nos partenaires européens la nécessité du respect, par les pays baltes, des obligations et des recommandations internationales", a-t-il indiqué, répondant à Alexandre, originaire de Riga, qui lui demandait si Moscou disposait de "leviers efficaces de pression sur l'Union européenne pour améliorer la situation des russophones dans les pays baltes".
"Notre politique, a souligné Vladimir Poutine, consiste à convaincre l'Union européenne de la nécessité de réviser sa politique des doubles standards en matière de droits de l'homme". "La seule chose que nous demandons est que Riga et Tallinn respectent les recommandations pertinentes des institutions internationalement reconnues (haut commissaire aux droits des minorités de l'OSCE, commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, etc.) et les dispositions de la Convention-cadre du Conseil de l'Europe sur les droits des minorités nationales et de la Charte du Conseil de l'Europe sur les langues régionales et minoritaires", a-t-il résumé.