La rencontre portait essentiellement sur les problèmes des réfugiés qui peinent à regagner l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud séparatistes et la situation dans la maison d'arrêt n°5 de Tbilissi où une révolte a éclaté en mars dernier, a notamment déclaré Gueorgui Bokeria, membre de la délégation géorgienne à l'APCE, cité par l'agence News Georgia.
Le commissaire "a évité les critiques ouvertes et n'a pas évoqué les dossiers retentissants". "L'Europe veut aider la Géorgie, et la Géorgie est prête à recevoir cette aide", a-t-il déclaré.
"Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe a visité les zones de conflit et a qualifié de critique la situation des droits de l'homme sur le terrain", a pour sa part indiqué la députée Elene Tevdoradze, qui préside le comité du parlement géorgien pour les droits de l'homme et l'intégration civile.
Selon Mme Tevdoradze, la Géorgie n'a pas caché ses problèmes en matière de protection des droits de l'homme, y compris concernant les réfugiés. "Le commissaire a été particulièrement critique au sujet de la situation dans la maison d'arrêt n°5. Il a exigé une amélioration urgente des conditions de détention", a-t-elle dit, ajoutant que les autorités géorgiennes s'étaient engagées à répartir les détenus entre plusieurs maisons d'arrêt dans un délai de deux semaines.
De leur côté, les partis de l'opposition ont évoqué l'agression contre le député Valeri Guelachvili, la situation à l'université de Tbilissi, les violations des droits des entrepreneurs privés et des journalistes ainsi que les procès controversés.
Selon David Gamkrelidze, un des leaders de l'opposition, Thomas Hammarberg a promis d'exiger des renseignements supplémentaires sur les faits mentionnés et de visiter la Géorgie dans le cadre d'une délégation élargie afin de préparer un rapport pour la session d'automne de l'APCE.