Il reste encore le frère de Chamil Bassaïev - Chirvani Bassaïev - qui se trouve dans un autre pays, a ajouté Ramzan Kadyrov.
"Je suis certain que très prochainement il ne sera plus, lui non plus, de ce monde. On va le trouver et le liquider", a dit le chef du gouvernement tchétchène.
Quant à la liquidation de Chamil Bassaïev, Ramzan Kadyrov a regretté de n'avoir pas personnellement participé à l'opération spéciale d'élimination du bandit.
"Je cours depuis cinq années après Bassaïev. J'y ai usé mes nerfs, et je déplore que ce ne sois pas moi qui l'ait tué", a avoué le premier ministre de la Tchétchénie.
Chamil Bassaïev avait revendiqué l'attentat à l'explosif du 9 mai 2004 à Grozny qui a coûté la vie au père de Ramzan - Akhmad Kadyrov, président de la Tchétchénie. Depuis, Ramzan Kadyrov a plus d'une fois déclaré vouloir tuer personnellement Chamil Bassaïev dans un combat honnête, estimant que c'était pour lui une affaire d'honneur.
"Mais nous devons être reconnaissants aux agents des forces de l'ordre qui ont tué cet assassin". "On doit les porter aux nues", a insisté le premier ministre tchétchène.
Quoi qu'il en soit, a estimé Ramzan Kadyrov, Chamil Bassaïev n'exerçait aucune influence sur la situation en Tchétchénie.
"Il n'exerçait aucune influence sur la situation en Tchétchénie, mais je suis content qu'il ait été tué, de sorte que mon rêve s'est enfin réalisé", a indiqué le chef du gouvernement tchétchène.
"En tant qu'homme très attaché à l'islam, je suis heureux que Chamil Bassaïev ait été éliminé. Il appelait à la guerre au nom de l'islam. Il n'avait rien d'humain", a souligné Ramzan Kadyrov.
Selon ce dernier, "Chamil Bassaïev ne faisait que discréditer le peuple tchétchène, en faisant passer ses représentants pour des bandits et des terroristes. Il a causé énormément de mal au peuple de Tchétchénie".
"Il n'est pas mort dignement. Allah l'a puni car c'était un lâche. Chamil Bassaïev est mort comme un chacal en fuite", a conclu Ramzan Kadyrov.
