"La Russie est pour nous un fournisseur fiable de ressources énergétiques. Depuis l'époque soviétique nous n'avons eu aucun problème dans ce domaine", a-t-il affirmé.
Pour que les ressources énergétiques ne soient pas utilisées comme instrument de pression politique, il faut créer un "système d'interdépendance" sur le marché de l'énergie, de l'avis du diplomate italien.
"Si les producteurs russes veulent s'installer sur le marché européen, nous voulons, pour notre part, nous installer dans l'extraction et la production de ressources énergétiques en Russie. Cela pourrait garantir que personne n'utilise l'énergie comme facteur de pression politique", a-t-il expliqué.
La Russie, qui a fait de la sécurité énergétique l'une des priorités de sa présidence au G8, accorde une attention soutenue à la sécurité aussi bien de l'offre que de la demande de ressources, a souligné l'ambassadeur.
Les partenaires au sein du G8, notamment l'Italie, attendent beaucoup de la présidence russe. "La Russie assume pour la première fois la présidence du G8 et nous attendons bien des choses dans les domaines d'intérêt commun", a indiqué Claudio Surdo.
De l'avis du diplomate italien, la tâche principale à laquelle doit s'atteler la communauté internationale est de gérer la mondialisation, notamment de surmonter le déséquilibre qui existe entre les couches pauvres et riches dans les divers pays. "Un système où les riches occupent un pôle et les pauvres le pôle opposé n'est pas viable. Il faut suivre le principe de la solidarité", a affirmé avec certitude le diplomate.
Le terrorisme trouve un terrain fertile dans le milieu marginalisé. "Il faut combattre à la fois les manifestations de terrorisme et ses causes internes", a déclaré l'ambassadeur italien.
