L'exposition d'horloges mécaniques "L'Histoire dans le temps" au Palais des Armures du Kremlin à Moscou, installée à l'occasion du 160e anniversaire de la manufacture suisse Ulysse Nardin, est une preuve du respect de l'humanité envers l'une de ses plus grandes inventions.
De nos jours, l'horloge mécanique est, avant tout, une valeur culturelle. Mais dès sa naissance cet appareil utilitaire a exercé un impact inestimable sur l'histoire humaine.
Malgré sa fonction à première vue "commune" et même "ordinaire", l'horloge mécanique est un de ces appareils sans lesquels le développement au long des siècles de la médecine, des techniques, des transports, de l'économie et des sports aurait été impossible.
Cette collection a été rassemblée pendant plusieurs années dans différents musées et auprès de collections privées et c'est à ce jour la première exposition étrangère aussi riche à être présentée en Russie, a annoncé lors la cérémonie d'ouverture le président d'Ulysse Nardin, Rolf W.Schnyder.
Iouri Iakovlev, coorganisateur de l'exposition pour la compagnie russe MTT, a noté pour sa part que des chefs-d'oeuvre d'horlogerie, dont chacun marque toute une étape, y étaient présentés.
On y voit en effet des modèles aussi bien exclusifs que rares, comme, par exemple, les premiers chronographes à cadran gradué au dixième de seconde, mais l'horloge entièrement en bois du maître russe Mikhaïl Bronnikov est sans doute la pièce la plus insolite. L'oeuvre de l'Italien Giovanni Dondi, Astrarium, qui date de 1364, est la plus vieille des horloges astronomiques présentée à l'exposition où l'on peut également admirer la première horloge planétaire du maître Leroy, construite au XIVe siècle.
