(L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)
Plus tôt dans la journée, lors d'une conférence online au Kremlin, le président Poutine a invité les autorités géorgiennes à organiser, à l'instar de celui qui a été tenu en Tchétchénie, des référendums en Abkhazie et en Ossétie du Sud sur la volonté de ces républiques de rester au sein de la Géorgie.
"Lors des quinze années d'aggravation du conflit dans la région, que les autorités géorgiennes avaient d'ailleurs provoqué elles-mêmes en retirant l'autonomie à ces républiques, Tbilissi n'a rien fait pour rétablir la crédibilité de sa politique auprès des populations d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie", a indiqué M. Kossatchev, président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma (Chambre basse du parlement russe).
Et de souligner que cela serait une "grosse erreur" de la part de Tbilissi d'estimer que ce conflit est encouragé par Moscou. "Les racines de cette confrontation plongent dans le manque de confiance des habitants de ces deux républiques dans la partie géorgienne qui leur promet de préserver leur identité nationale au sein de la Géorgie", a indiqué le député.
"A l'heure actuelle, Tbilissi n'a aucune chance d'espérer d'issue favorable à un tel référendum" s'il est organisé sur le territoire des républiques autoproclamées, a-t-il affirmé.
Evoquant la Tchétchénie, M. Kossatchev a fait remarquer que les habitants de cette république avaient analysé la situation pour finalement comprendre que "miser sur le séparatisme, sur la séparation d'avec la Russie était erroné et illusoire". "Le peuple tchétchène a bien compris que la sauvegarde de son identité nationale n'était possible qu'au sein de la Russie multiethnique", a-t-il conclu.
