Cette session spéciale du CDH consacrée à la dernière aggravation de la situation au Proche-Orient a été convoquée à l'initiative des pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
La Tunisie a soumis à l'examen du CDH un projet de résolution sommant Israël d'arrêter immédiatement l'opération militaire dans la bande de Gaza.
Israël et les Etats-Unis s'étaient opposés à la convocation de cette session spéciale en déclarant que le CDH était en train de revenir aux "vielles habitudes tristement célèbres" de son prédécesseur - la Commission des droits de l'homme de l'ONU. Or, ces deux pays ne peuvent pas voter car ils ne font pas partie du nouveau Conseil. Le CDH a remplacé la Commission des droits de l'homme qui était de plus en plus souvent accusée d'être politisée et de mener une politique de "deux poids deux mesures".
Intervenant devant les membres du Conseil des droits de l'homme, Itzhak Levanon, délégué permanent de l'Etat hébreu auprès de l'Office genevois de l'ONU, a déclaré que la convocation de la session spéciale était une "partie du plan arabe pour politiser les travaux du CDH".