(L'Ossétie du Sud est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - NDLR.)
Cette réunion des comités parlementaires pour la Communauté des Etats indépendants (CEI) et les liens avec les Russes de l'étranger; pour les affaires internationales, pour la défense et pour la sécurité s'est déroulée à huis clos avec la participation des représentants du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie et de certaines structures gouvernementales, a déclaré dans une interview à RIA Novosti Andreï Kokochine, président du comité pour la CEI et les liens avec les Russes de l'étranger.
Les députés ont pris note de la dernière déclaration des officiels géorgiens affirmant que Tbilissi n'envisageait aucune action musclée contre l'Ossétie du Sud, a indiqué Andreï Kokochine. Quoi qu'il en soit, les parlementaires russes sont sérieusement préoccupés par la situation autour de l'Ossétie du Sud, a-t-il ajouté.
"Nous constatons qu'il y a au sein de la direction géorgienne nombre de politiques favorables à une solution musclée du problème de l'Ossétie du Sud", a indiqué le député. Qui plus est, a signalé Andreï Kokochine, les représentants du "parti de la guerre" exercent une grande influence en Géorgie, tout en possédant des ressources immenses.
Le "parti de la guerre" en Géorgie prépare des actions musclées et ce, en dépit des dernières déclarations officielles de la direction géorgienne, est convaincu le député.
A part le "parti de la guerre" et le "parti de la paix", certaines forces en Géorgie estiment qu'en maintenant l'équilibre entre la guerre et la paix, on pourrait faire pression sur la population de l'Ossétie du Sud, surtout à l'approche des élections dans cette république autoproclamée, ainsi que sur les soldats de la paix russes, a estimé Andreï Kokochine.
"C'est une politique très dangereuse qui peut se solder par une aggravation de la situation, voire par une effusion de sang", a-t-il averti. En tout état de cause, la position des députés russes n'est aucunement une menace pour la Géorgie, mais une analyse sobre de la situation actuelle en Ossétie du Sud", a conclu le parlementaire.
