"Toutes les mesures tendant à assurer la convertibilité réelle du rouble dépendent de nos succès économiques et de l'efficacité de la sphère financière, de même que de la manière dont elle pourra absorber les capitaux et les transférer vers le secteur réel. Nos démarches ultérieures tendront justement à cela", a déclaré M. Dvorkovitch à la chaîne de télévision Rossia mardi.
La levée, le 1er juillet dernier, des dernières restrictions frappant les mouvements de capitaux ne signifie que l'élimination des "barrières techniques" à la convertibilité réelle du rouble et aussi la possibilité d'assurer une dépendance maximale du cours de la monnaie russe vis-à-vis de l'offre et de la demande", a-t-il indiqué.
"Mais la demande de roubles est fonction de l'efficacité de notre économie", a poursuivi M. Dvorkovitch, notant que dès à présent on peut affirmer que tant la population que les compagnies étrangères ont besoin d'effectuer leurs règlements en roubles.
Parmi les mesures visant à garantir l'efficacité du système financier russe, il a cité le commerce boursier des principales marchandises d'exportation russes.
"A l'avenir également, nous entendons réduire les frais bancaires et financiers et mobiliser des capitaux pour notre secteur financier, ce qui doit encourager la demande de monnaie russe", a expliqué M. Dvorkovitch.
Résultat, la Russie deviendra un centre du capital et elle saura non seulement réagir à la conjoncture mondiale en évolution mais aussi "définir elle-même cette conjoncture", a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la dynamique du cours de change, le rouble continuera de s'apprécier. Pourtant, il importe que les taux de croissance et de productivité du travail n'accusent pas de retard sur le rouble qui s'apprécie, "alors, nous resterons compétitifs", a encore estimé le chef de la Direction d'expertise de la présidence.
