"Gazprom ne mène de négociations avec Centrica ni avec ses actionnaires, ni avec son management", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse vendredi.
Le président de Gazprom a noté que la compagnie entendait mener des activités intenses à l'étranger. "Nous sommes en train d'évaluer le fonctionnement des compagnies à l'étranger", a-t-il expliqué.
Antérieurement, à Londres, le président de Gazexport, filiale de Gazprom, Alexandre Medvedev, avait confirmé que l'acquisition du plus gros distributeur britannique de gaz, Centrica, figurait au nombre des projets étudiés.
A l'époque, le gouvernement britannique et le premier ministre Blair, avaient déclaré qu'ils n'entendaient pas s'opposer artificiellement à la proposition de Gazprom à l'égard de Centrica ni la bloquer.
Pourtant, dans une interview de juin, le ministre britannique des Finances, Gordon Brown, avait insisté sur le caractère litigieux de la transaction envisagée. "Je pense que dans le cas de Gazprom, cette question est politique autant qu'économique", a-t-il noté.
La compagnie Centrica, qui fonctionne sous la marque de commerce principale British Gas est le plus gros fournisseur de gaz naturel aux consommateurs britanniques. Centrica a des filiales en Europe et au Canada. Ses propres réserves de gaz naturel sont modestes : en 2005, elles s'élevaient, selon des documents comptables, à 56 milliards de mètres cubes. La capitalisation de marché de la compagnie s'élève à près de 20 milliards de dollars.
