"Aujourd'hui, hélas, nous observons que l'Assemblée examine la situation des droits de l'homme dans les différents pays, pour parler gentiment, de manière sélective", a-t-il déclaré, en estimant que la résolution sur la Biélorussie adoptée lors de l'avant-dernière session de l'APCE était "extrêmement subjective et comportait des appréciations dans l'esprit maccarthyste".
Lors de sa session d'hiver, l'APCE a examiné en urgence un rapport sur l'élection présidentielle en Biélorussie et a salué la décision de l'Union européenne sur l'établissement d'une "liste noire" de responsables biélorusses, en qualifiant le régime d'Alexandre Loukachenko de "dictatorial".
Dans le même temps, un haut responsable du parti communiste local a été tabassé lors de la campagne électorale en République tchèque, sans que l'APCE y fasse attention.
"L'APCE mérite également des reproches en raison de la situation en Lettonie" où le parlement a une nouvelle fois voté pour la première version du projet de loi sur la nationalité de sorte que "des milliers de russophones se voient lésés dans leurs droits", a-t-il rappelé.
"En Ukraine, on parle beaucoup de la campagne électorale de Viktor Iouchtchenko financée par des particuliers étrangers", alors que l'APCE n'a jamais étudié ce dossier, a résumé M.Melnikov.