"Je pars avec le sentiment d'un travail inachevé", a-t-elle déclaré, lors d'une conférence de presse donnée à l'occasion de la fin de son mandat de quatre ans.
La représentante onusienne a fait grand cas du processus de paix de Genève, notamment des projets en matière de réhabilitation économique des régions affectées par les hostilités qui sont réalisés dans le cadre du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle a également souligné l'importance du retour des réfugiés, du règlement politique et des garanties de sécurité.
Mme Tagliavini a regretté que l'administration abkhaze n'ait pas donné suite à la proposition onusienne d'introduire dans le district frontalier de Gali une police civile de l'ONU, dispositif qui permettrait de réprimer la criminalité.
S'agissant du retour des réfugiés dans le district de Gali, elle a constaté que le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés ne pouvait pas entamer "pour différentes raisons" (sans préciser lesquelles) le recensement des familles de réfugiés ayant regagné leur domicile.