(L'Ossétie du Sud est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
Karel de Gucht y a eu un entretien avec Edouard Kokoïty, président de la république autoproclamée.
Les deux hommes ont discuté du règlement politique du conflit osséto-géorgien et du déroulement de la mise en application du Plan de règlement d'envergure du conflit dans la région de Tskhinvali (C'est ainsi que les officiels de Tbilissi appellent l'Ossétie du Sud - ndlr).
"Karel de Gucht a constaté avec regret que, depuis la rencontre de Ljubljana en 2005, on n'observait toujours aucun progrès en matière de règlement négocié", rapporte le Comité de l'Information et de la Presse de l'Ossétie du Sud.
Edouard Kokoïty a pour sa part espéré que l'actuelle visite du président en exercice de l'OSCE dans la zone du conflit ne manquerait pas de contribuer à une participation plus énergique de l'Organisation au règlement du problème.
"J'espère que votre visite personnelle dans notre république vous donnera une idée des problèmes du règlement du conflit osséto-géorgien et contribuera à une participation plus énergique de l'OSCE au règlement du conflit", a déclaré le leader sud-ossète, en s'adressant à Karel de Gucht.
Edouard Kokoïty et Karel de Gucht ont également évoqué les projets économiques qui figurent sur la liste des ouvrages à réhabiliter par l'OSCE dans la zone du conflit osséto-géorgien.
Quoi qu'il en soit, les présidents de l'OSCE et sud-ossète n'ont pas réussi à éviter de parler d'une manifestation en face du bureau de l'organisation à Tskhinvali. Les habitants de deux villages sud-ossètes - Pris et Tsounar - s'y trouvent depuis deux jours, protestant contre l'emplacement d'un barrage de la police géorgienne. Les manifestants réclament une réaction de l'OSCE.
"Quant à la manifestation en face du bureau de l'OSCE à Tskhinvali, Karel de Gucht a noté que de tels actes mettaient en danger le plan conjoint de réhabilitation de la zone du conflit et proposé de rechercher des voies de confiance. De son côté, Edouard Kokoïty l'a assuré que la direction de l'Ossétie du Sud adopterait toutes les mesures qui s'imposaient pour garantir la sécurité aux collaborateurs de la mission de l'OSCE", lit-on dans le communiqué du Comité de l'Information et de la Presse de l'Ossétie du Sud.
