Le 25 juin, les pays membres célèbrent la Journée de la CEMN.
La CEMN doit coopérer plus activement avec l'Union européenne et participer davantage aux processus européens d'intégration économique, a précisé le diplomate.
Malgré des différences dans les politiques économiques des pays membres de l'organisation, il existe toujours une possibilité de créer des conditions favorables au développement de la coopération économique régionale dans différents domaines, selon lui.
Tous les Etats riverains de la mer Noire sont intéressés à élaborer des initiatives prometteuses conjointes, à procéder à une large intégration économique, et à mettre en oeuvre des projets de grande envergure dans les domaines énergétique, des transports, de l'infrastructure, de la protection de l'environnement et d'autres, a souligné le responsable.
Dans le cadre de sa présidence de la CEMN (du 1er mai au 31 octobre), la Russie estime nécessaire d'accorder une attention particulière à la préservation de l'identité de l'organisation, a-t-il fait savoir.
Dans de brefs délais, la CEMN peut se transformer en une organisation économique internationale de niveau régional, selon M. Kamynine.
L'Organisation de coopération économique de la mer Noire regroupe l'Azerbaïdjan, l'Albanie, l'Arménie, la Bulgarie, la Grèce, la Géorgie, la Moldavie, la Russie, la Roumanie, la Serbie, la Turquie et l'Ukraine.
L'Autriche, la Biélorussie, l'Allemagne, l'Egypte, Israël, l'Italie, la Pologne, la Slovaquie, les Etats-Unis, la Tunisie, la France, la Croatie, la République Tchèque, ainsi que la Conférence sur la Charte de l'énergie, le Club international de la mer Noire et l'Union des associations des transporteurs routiers dans la région de la mer Noire jouissent du statut d'observateur.
