La réaction de Tokyo aux essais d'un nouveau missile balistique nord-coréen

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Les essais par la RDPC d'un nouveau missile balistique à grande portée seraient considérés comme une violation du moratoire sur les lancements des missiles balistiques signé en 2002 avec le Japon, a annoncé aux journalistes à Tokyo Shinzo Abe.

Les essais par la RDPC d'un nouveau missile balistique à grande portée seraient considérés comme une violation du moratoire sur les lancements des missiles balistiques signé en 2002 avec le Japon, a annoncé aux journalistes à Tokyo Shinzo Abe, secrétaire général du cabinet des ministres du Japon.

"Si le lancement est effectué, cela sera considéré comme une violation par la RDPC de la déclaration de Pyongyang signée avec le Japon", a-t-il dit.

Un représentant anonyme du ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord a déclaré mardi que la Corée du Nord ne jugeait pas obligatoire de s'en tenir à la déclaration de 2002 et que la préparation des essais du nouveau missile n'avait rien à voir avec ce document.

En 2001, la RDPC a décrété un moratoire sur les lancements de ses missiles balistiques. En septembre 2002, aux pourparlers de Pyongyang entre le premier ministre japonais Junichiro Koizumi et le leader nord-coréen Kim Jong Il, une entente est intervenue sur la prorogation du moratoire sur les lancements, cependant, d'après les données du Japon, la Corée du Nord n'a pas cessé les essais des moteurs des missiles et les études.

En 1998, la RDPC lança le missile balistique Taepodong-2 qui traversa le Japon et tomba dans le Pacifique, en suscitant un choc chez les autorités japonaises. Pyongyang avait déclaré alors que c'était une fusée porteuse, qu'elle avait mis sur orbite son premier satellite artificiel. Cependant, cette information n'avait jamais été confirmée.

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