"Tout en réaffirmant sa volonté d'assumer la responsabilité et de la partager avec toutes les branches du pouvoir d'Etat, le Parti des régions est prêt à soutenir la décision sur la dissolution du Parlement et la tenue de nouvelles législatives anticipées si d'ici la fin de la semaine en cours la coalition n'est toujours pas formée et si la direction du Parlement n'est pas élue. Si les députés ne le veulent pas, il faudra permettre au peuple d'élire des politiques plus responsables", indique la même source.
Selon Iossif Vinski, député du Parti socialiste, Youlia Timochenko (Bloc de Youlia Timochenko), Roman Bessmertny ("Notre Ukraine") et Alexandre Moroz (Parti socialiste) doivent parapher dans le courant de la journée de mercredi le texte d'un accord de coalition afin que jeudi 22 juin, à la réunion du Parlement, les membres des groupes de la "troïka" puissent le signer et enregistrer la coalition au Secrétariat du Parlement.
Mais si pour une raison ou une autre, aucune majorité n'est formée d'ici le 24 juin prochain, le président Viktor Youchtchenko aura le droit constitutionnel de dissoudre le Parlement et de fixer la date de nouvelles législatives.